- napel
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• 1559; lat. sc. napellus, dimin. de napus « navet »♦ Aconit d'une espèce très commune. Appos. Aconit napel.⇒NAPEL, subst. masc.Variété d'aconit qui ressemble à la racine d'un navet. Synon. usuel aconit napel. — Quoi! de l'aconit napel, m'écriai-je! et vous laissez ce terrible poison sous la main de tout le monde? — (...) que voulez-vous? ce napel, c'est mon grand-père qui l'a mis où vous le voyez (DUSAULX, Voy. Barège, t.1, 1796, p.319).REM. Napelline, subst. fém. Alcaloïde extrait de l'aconit napel, distinct de l'aconitine et moins vénéneux que celle-ci. Il y a une quinzaine d'années, on préconisa la napelline, comme diminuant les souffrances du sevrage [de la morphine] (L. DAUDET, Homme et poison, 1925, p.118).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1559 (DIOSCORIDE, Trad. M. Mathée, 569a ds VAGANAY, Hist. fr. mod.). Empr. au b. lat. napellus «aconit, napel» (1250 ds LATHAM), dimin. du lat. napus «navet».
napel [napɛl] n. m.ÉTYM. 1559; bas lat. napellus, de napus. → Navet.❖♦ Variété d'aconit, spontanée en France. — Appos. || Aconit napel.0 Tenez, ces grappes d'or, c'est le napel. Mon hôte,Goûtez-y, vous mourrez ce soir. Est-ce ma faute ?Hugo, Mangeront-ils ?, I, 2.
Encyclopédie Universelle. 2012.